(C) Wikimedia Commons & Flickr & Pixabay

Quelles sont les dernières avancées scientifiques mondiales ? L’équipe de science.lu vous propose un tour d’horizon (non exhaustif) sur sa sélection du mois de juillet 2017.

Quelle est l’origine du chien, et pourquoi est-t-il est tellement sociable?

Si vous pensiez que l’origine du chien était plus aisée que celle de l’Homme, c’est manqué ! Plusieurs études débattent sur l’époque, le lieu d’origine du chien et la manière dont il a évolué. Dernièrement, des chercheurs ont analysé l’ADN de chiens de plusieurs milliers d’années et l’ont comparé à celui de chiens modernes.

Nos braves compagnons descendraient tous d’une même population de loups domestiqués entre 20.000 et 40.000 ans mais plus encore, leur génome – carte d’identité - est très semblable à ceux analysés. Ces résultats confortent l’hypothèse que l’origine de nos toutous est survenue en un même site géographique.

Et, pourquoi les chiens sont si sociables avec nous ? Une autre équipe de chercheurs montrent que la sociabilité, humaine ou canine, pourrait être en partie dictée par un morceau du génome.

Une séquence d’ADN précise – fragment de la carte d’identité - comportant 29gènes reconnus pour leur implication dans la sociabilité ont été prélevées chez 16 chiens et 8 loups domestiqués. Les chercheurs ont découvert qu’une modification de tout ou partie de ces gènes serait à l’origine de leur sociabilité qui les différencie des loups sauvages.

Les découvertes ne s’arrêtent pas là ! Deux de ces 29 gènes - GTF2I et GTF2IRD1 – sont également présents chez l’Homme et impliqués dans la maladie humaine Williams-Beuren. Cette dernière peut engendrer une sociabilité excessive chez les individus touchés. Les applications de telles recherches en médecine se profilent mais la prudence est de rigueur avant que ces résultats soient confirmés par des tests sur de plus grands échantillons.

Pour en savoir plus sur l’origine du chien moderne : L’étude & la presse
Pour en savoir plus sur l’hyper-sociabilité : L’étude & la presse

Moustiques et criminologie : Dresser le profil ADN d’un meurtrier grâce au sang contenu dans l’estomac des moustiques?

Scène de crime, la police scientifique ne retrouve aucun indice. Pourraient-ils inspecter les lieux et utiliser un moustique pour retrouver le meurtrier ?  Même si la mise en place d’une telle procédure parait très lointaine, des chercheurs travaillent dessus ! Ils ont réussi à dresser le profil ADN d’un humain piqué jusqu’à 48h après. Grâce au prélèvement du sang contenu dans l’estomac du moustique (ici moustique tigre et moustique commun), une quantité infime d’ADN peut être extraite. Cette dernière est démultipliée des millions de fois par les scientifiques afin de pouvoir l’analyser.

Pour en savoir plus : L’étude et la presse

Le mimétisme pour se protéger : une espèce d’araignée se déguise en fourmi

Vous avez peur des araignées ? Elles aussi certainement mais surtout de leurs prédateurs ! L’araignée sauteuse Myrmarachne formicaria s’arrête pour redresser ses deux pattes avant et ainsi imiter les antennes des fourmis. Ce comportement est appelé mimétisme protecteur. De cette manière, les potentiels prédateurs seraient trompés. 

Mais pourquoi choisir une fourmi et en quoi cela est-ce mieux que de rester soi-même ? Les fourmis possèdent des défenses que cette espèce d’araignée sauteuse n’a pas comme p.ex. les jets d’acides formiques que redoutent les prédateurs. Le déguisement ne fait pas tout, encore faut-il qu’elles soient de bonnes actrices ! Les chercheurs ont observé qu’elles imitent aussi la façon sinueuse dont se déplacent les fourmis. Une méthode qui semble porter ses fruits d’après les expériences menées.
Pour en savoir plus : L’étude et la presse

Un nouveau dispositif pour prévenir les septicémies

En ce mois de juillet, des chercheurs dévoilent un nouvel appareil capable de détecter les signes d’une septicémie – infection grave généralisée – pour améliorer son diagnostic et son traitement. Habituellement, le corps médical cherche l’origine de l’infection et quel pathogène est responsable. C’est-à-dire quel est élément extérieur qui provoque l’infection. Mais, face à la gravité de la septicémie où le corps peut se retourner contre lui-même, le temps est compté. C’est pourquoi, ce nouveau dispositif utilisant une simple goutte de sang est prometteur pour lutter rapidement contre cette infection.
Pour en savoir plus : L’étude & la presse

Auteur : Constance Lausecker
Photo : Wikimedia Commons & Flickr & Pixabay

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