Photo publiée le 25 janvier 2024 par l'Agence spatiale japonaise Jaxa montrant une image de la surface lunaire transmise par la sonde Sora-Q après l'atterrissage du module SLIM sur la Lune, le 20 janvier 2024

Photo publiée le 25 janvier 2024 par l'Agence spatiale japonaise Jaxa montrant une image de la surface lunaire transmise par la sonde Sora-Q après l'atterrissage du module SLIM sur la Lune, le 20 janvier 2024

Bien plus endurante que prévu, la sonde japonaise SLIM, qui s'est posée fin janvier sur la Lune, a survécu à sa troisième nuit lunaire qui dure environ deux semaines terrestres, a annoncé mercredi l'agence spatiale japonaise Jaxa.

L'agence spatiale a de nouveau réussi à établir le contact avec la sonde et a posté sur X une nouvelle photo de la surface de la Lune prise par l'engin.

"SLIM a conservé ses fonctions principales", s'est félicitée la Jaxa, qui avait averti initialement que ce petit module n'avait pas été conçu pour résister aux températures très froides (jusqu'à -130° Celsius) des nuits lunaires.

"Nous allons continuer à contrôler soigneusement l'état de SLIM et vérifier lesquelles de ses parties risquent de se détériorer le plus" en fonction du jour et de la nuit sur la Lune, a ajouté la Jaxa.

Avec SLIM, qui s'est posée à un haut degré de précision sur la Lune, le Japon est devenu le cinquième pays au monde à réussir un alunissage, après les Etats-Unis, l'URSS, la Chine et l'Inde.

Cette sonde est censée analyser des roches à la surface de la Lune provenant de son "manteau", sa structure interne, qui reste encore mal connue.